mardi 11 mars 2008

" C dans l'air"

Nous vous signalons les archives "santé"
qui sont accessibles,en principe par internet,à Bruxelles,
Cette émission ,évite la langue de bois,ton direct,

Ne participe pas à l'opération de "com" faite autour de ce fait divers,concernant,Dr FaridALSAID , mise en perspective correcte,
Situation banale dans le chaos du systéme sanitaire français,
Ce bouc-émissaire ,syrien d'origine, ayant fait ses études en Belgique,coupable de négligences mais pas criminel, les consequences de ces dysfonctionnement,n'ont pas été mises en évidence, encore

Ces mesures de rappel( 6700 ),à grand tapage,sont elles vraiment ,utiles? en matiére d'infections nosocomiales la référence reste la "Clinique des sports "à Paris,dont les conséquences sont certaines, et graves ,n'ont pas fait l'objet de tels rappels.
Ne nous fait-on pas oublier les difficulté à réformer le systéme médical français .

L'utilisation de matériel jetable n'est pas la régle ,méme en milieu hospitalier,vu son cout ...
voir copié/collé,du compte rendu de l'émission,en commentaire
SANTE
Le cas du Dr Farid ALSAID a été abordé dans l'émission "marchands de santé"
dysfonctionnements intervenus dans cinq cabinets de radiologie situés à Hautmont, Fourmies, Wattignies, Anzin et Hirson, dépendant tous de la société Centre d’imagerie médicale.
Le docteur Farid Alsaïd, gérant belge de l’entreprise, a été suspendu, le 7 décembre, pour cinq mois, par le préfet - la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins de Picardie devant statuer sur son cas le 6 février - et les cinq établissements ont été fermés
"27/02/2008 : 3 ans interdiction d'exercer la médecine dont 2 avec sursis" ,Bachelot fait appel décision








1 commentaire:

le minot de Bruxelles a dit…

Dans les prochains jours, le ministère de la Santé va rappeler, pour contrôle, 6 791 patients de cinq cabinets de radiologie dans l’Aisne et le Nord, suite à de graves dysfonctionnements. Infections nosocomiales, erreurs de diagnostics, traitements inadaptés, erreurs de geste chirurgical... 600 000 accidents médicaux seraient, chaque année, recensés en France.

Après Epinal et Toulouse, le Nord de la France connaît à son tour une polémique liée aux pratiques de radiothérapie. L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a été chargée, mercredi 23 janvier 2008, par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, d’une mission sur les dysfonctionnements intervenus dans cinq cabinets de radiologie situés à Hautmont, Fourmies, Wattignies, Anzin et Hirson, dépendant tous de la société Centre d’imagerie médicale.

Suite au signalement d’"écarts de pratique" par certains employés, des inspecteurs des services sanitaires se sont rendus, le 5 décembre 2007 simultanément sur les cinq sites. Ils y ont notamment découvert une absence totale de désinfectant, indispensable au nettoyage des sondes entre deux séances d’échographie.

Le docteur Farid Alsaïd, gérant belge de l’entreprise, a été suspendu, le 7 décembre, pour cinq mois, par le préfet - la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins de Picardie devant statuer sur son cas le 6 février - et les cinq établissements ont été fermés.

Non déclaration d’appareils, locaux non conformes, escroqueries à la Sécurité sociale... et surtout, réalisation de clichés par du personnel non qualifié inquiètent aujourd’hui les autorités, qui devraient contactés, les jours prochains, près de 6 791 patients.

Si le risque lié aux radiations reste minime, il existerait ce que les experts appellent "une perte de chance" de détecter les tumeurs. A elle seule, cette possibilité concernerait déjà les patients qui vont être contactés pour un contrôle, mais la liste pourrait s’allonger.

Ainsi, l’Institut de veille sanitaire rendra, lundi 28 janvier, les résultats d’une expertise qui porte sur le risque infectieux lié aux pratiques sanitaires (sondes mal désinfectées notamment). Il y a eu 1 400 échoendoscopies vaginales, explique Didier Houssin, directeur général de la Santé. Autant de personnes qui auraient pu être infectées par des virus (VIH, hépatite C, herpès...).

Le scandale de la Clinique du sport, puis l’affaire Guillaume Depardieu ont fait découvrir aux Français les maladies nosocomiales. Pourtant, elles ne sont pas les seuls risques que peuvent rencontrer un patient en franchissant les murs d’un hôpital ou des cabinets de ville. Chaque année, des traitements peuvent provoquer des complications, des malades contractent des infections, des opérations échouent. 600 000 accidents médicaux sont ainsi recensés, sans compter le nombre de patients victimes d’escroqueries et de médecins usurpant titres, diplôme ou utilisant de fausses plaques.

Pourtant, jamais les patients n’ont été aussi attentifs au choix des hommes et des femmes qui les soignent et exigé réparation, morale ou financière, quand les choses tournent mal - opération ratée, infection contractée à l’hôpital, erreur de prescription... Depuis la loi Kouchner de 2002, sur les droits des malades, qui les place au cœur du dispositif de soins, facilitant l’accès direct au dossier médical, les procédures d’indemnisation des victimes des aléas thérapeutiques.

Chaque année, les Français engagent plus de 10 000 procédures, contentieuses ou amiables, via l’une des trois voies de recours : la justice (civile ou pénale), l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (Oniam) ou l’Ordre des médecins.

En tête des spécialités à hauts risques : les anesthésistes, les chirurgiens et les obstétriciens, qui se plaignent parfois de cette nouvelle tendance à la "judiciarisation" des rapports entre patients et médecins, et des problèmes d’assurance qu’elle induit.