dimanche 17 février 2008

Eduardo MACKENZIE -- Les FARC ou l'echec d'un communisme de combat Colombie 1925 - 2005 --





Nous rajoutons les liens vers les émissions des "Enjeux internationaux",
toujours trés documentés,point de 10 minutes toujours en ligne:

4 commentaires:

le minot de Bruxelles a dit…

Auteur Delpirou, Alain
Titre Les cartels criminels : cocaïne et héroïne : une industrie lourde en Amérique latine / Alain Delpirou, Eduardo Mackenzie
Autre(s) auteur(s) Mackenzie, Eduardo
Editeur Paris : Presses Universitaires de France, 2000
Description 240 p. couv. ill. en coul. 22 cm
Collection Criminalité internationale
Note bibliographique Bibliogr. pp. 227-228. Index

le minot de Bruxelles a dit…

Auteur Mackenzie, Eduardo
Titre Les FARC ou L'échec d'un communisme de combat : Colombie, 1925-2005 / Eduardo Mackenzie
Editeur Paris : Publibook, 2005
Description 593 p. 23 cm
Sujet(s) Partido communista de Colombia
Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia
Sujet(s) guérillas : Colombie : 1945-....
Sujet(s) Colombie : politique et gouvernement : 1945-....

le minot de Bruxelles a dit…

http://www.liberation.fr/rebonds/258130.FR.php

copié/collé de l'article de Libé au cas ou il ne serait plus archivvé:

Le président Nicolas Sarkozy devrait se méfier des appels de Raul Reyes, le numéro 2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Formé par la Stasi à l'époque de la RDA, Raúl Reyes est un manipulateur hors pair. Depuis des années, il sabote avec succès toute sortie négociée du drame des otages en Colombie. Son intérêt est de pérenniser les Farc et de garder le plus longtemps possible ses malheureux otages, pour conserver un puissant levier de propagande contre son ennemi de toujours, le gouvernement colombien.

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Il se présente aujourd'hui au président Sarkozy comme un agneau qui veut sincèrement que la France joue un rôle dans la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages. Il demande à Nicolas Sarkozy de «convaincre le président colombien, Alvaro Uribe, de créer une zone démilitarisée pour négocier un échange de prisonniers». «Les efforts [de Sarkozy] pour faire progresser cette proposition, assure-t-il, seront déterminants pour obtenir le retour chez elle d'Ingrid et des autres otages.»
Reyes veut, en réalité, empêcher que Paris et Bogotá se mettent d'accord sur une stratégie efficace pour la libération des otages. Cet accord est possible. Il y a aujourd'hui une volonté manifeste des deux gouvernements de travailler ensemble. Dans le passé, Raúl Reyes a multiplié les initiatives pour envenimer les relations entre la France et la Colombie, et il recommence à présent. Il sait qu'Alvaro Uribe ne cédera pas d'un pouce face à l'exigence d'abandonner, une fois encore, un territoire aux Farc. La Colombie possède des souvenirs amers de ce type d'aventure, conduite par le président Pastrana (1998-2002). Démilitariser la zone de Pradera et Florida, que réclament les Farc, revient à leur ouvrir des corridors vers l'océan Pacifique et contribuerait à renforcer leur expansion. Cette proposition des Farc est un leurre que l'ancien ambassadeur de France en Colombie, Camille Rohou, n'hésite pas à qualifier de «non viable» (1). Il serait malheureux que l'Elysée se laisse séduire par les incantations de Raúl Reyes.
Paris devrait prendre la mesure des véritables motivations de Raúl Reyes. Les Farc n'éprouvent aucune sympathie pour le président Sarkozy. L'hebdomadaire communiste Voz, proche des Farc au point de n'avoir jamais condamné ses enlèvements ou ses actions criminelles, publiait le 9 mai un éditorial sur l'élection présidentielle en France. Nicolas Sarkozy y était diabolisé comme un «allié de Washington et d'Israël» et un «nationaliste extrême» qui se préparerait à «démanteler les conquêtes sociales que la France a érigées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale». Pour les communistes colombiens, l'élection de Nicolas Sarkozy «n'est pas de bon augure pour la démocratie française». Cela n'a pas empêché le directeur de Voz, Carlos Lozano, de venir à Paris pour s'entretenir, selon son parti, avec des personnalités «intéressées dans la recherche d'un accord humanitaire» et pour rencontrer ¬ ce qui n'est pas public ¬ des hauts responsables du Quai d'Orsay.
L'Elysée devrait écouter le président Uribe et la société civile colombienne, qui est très ferme envers les manoeuvres des Farc. A ce jour, la vision du président Sarkozy sur le dossier des otages en Colombie ne constitue pas une rupture. Elle est dans la droite ligne de celle de l'ancien président Jacques Chirac et de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Pourtant, il convient d'adopter une nouvelle approche : travailler en étroite collaboration avec le président Uribe, sans l'accabler avec des exigences absurdes, comme l'octroi d'une zone démilitarisée aux Farc.
Alvaro Uribe a évolué dans ses positions. Ces derniers jours, il a libéré, de façon unilatérale, et sans négociation préalable, plusieurs dizaines de guérilleros des Farc emprisonnés et condamnés par la justice colombienne. Sa proposition a également pour effet de couper l'herbe sous les pieds à la revendication des Farc. Ses conditions ne sont en rien exorbitantes : que les guérilleros libérés s'engagent à ne pas rejoindre la lutte armée, qu'ils s'engagent à travailler pour la paix et qu'ils acceptent la supervision d'un gouvernement étranger ou de l'Eglise catholique.
Tout semble indiquer que les choses bougent rapidement à Bogotá. Le président Sarkozy y est-il pour quelque chose ? Va-t-il enfin donner son accord pour accueillir au titre de «réfugiés politiques» une partie des guérilleros qui pourraient être mis en liberté par la justice colombienne ? Le président français a reçu, mardi 22 mai, le haut-commissaire pour la paix en Colombie, Luis Carlos Restrepo. De cette brève rencontre la presse a retenu une seule chose : que Sarkozy avait rappelé que la France est «opposée au recours de la force pour libérer les otages». Mais d'autres points furent-ils abordés ? Après le contact de Restrepo à Paris, le président Alvaro Uribe a fait savoir, le 25 mai, qu'il ferait sortir des prisons colombiennes les guérilleros «avant le 7 juin». Le même jour, le président Sarkozy a eu une nouvelle (et longue) conversation avec le président Uribe sur le sort d'Ingrid Betancourt. Coïncidence ? Difficile à croire. Cette suite de faits mystérieux est-elle prometteuse ?
L'hypothèse du recours à la force dans la libération des otages n'est pas à exclure. Elle est renforcée depuis l'évasion récente d'un otage, le sous-officier de police John Frank Pinchao Blanco, qui a réussi à échapper aux Farc après presque neuf ans de captivité. A l'issue d'une errance de dix-sept jours dans la jungle amazonienne et grâce à l'aide d'unités de combat de la police qui harcèlent les fronts des Farc, Pinchao a recouvré la liberté. Les informations qu'il a pu communiquer sont de nature à identifier avec plus de précision la zone où seraient détenus les otages dits politiques, dont Ingrid Betancourt.
Bogotá , bien entendu, avec sa proposition de libérer un nombre indéterminé de guérilleros emprisonnés, attend des Farc un geste comparable. Feront-elles ce geste ? Rien n'est moins sûr. S'intéressant uniquement à la démilitarisation des deux communes citées, les Farc ont confirmé, le 18 et 25 mai, qu'elles veulent aussi la libération de deux de leurs commandants : «Simon Trinidad» et «Sonia», extradés et en train d'être jugés par des tribunaux des Etats-Unis pour trafic de drogue. Imaginer que les Etats-Unis accèdent à une telle demande est impensable. Un accord humanitaire qui comporterait une telle clause ne serait qu'une chimère.
(1) El Tiempo, Bogotá, 3 mai 2007.
Dernier ouvrage paru : les Farc ou l'Ec

le minot de Bruxelles a dit…

Le dessous des cartes
Titre Amérique latine [DVD] / Alain Jomier, Anne Morin, Philippe Truffault... [et al.], réal. ; Jean-Christophe Victor, comment., particip. ; Frank Tétart, comment.
Autre(s) auteur(s) Victor, Jean-Christophe. Concept.
Tétart, Frank. Comment.
Autre(s) titre(s) Le dessous des cartes
Editeur Issy-les-Moulineaux : Arte France Developpement [éd], 2007
Description 1 DVD vidéo zone 2 (2 h 20 min) : coul. (PAL), son. + 1 brochure
Notes Prod. : La Sept-Arte, cop. 1999-2000.
Contenu Réunit : Les Etats : Brésil, un état-continent ; Brésil, une politique étrangère d'ambition mond iale ; Le mexique, à la charnière du nord et dusud ; L'Argentine ; Venezuela, une "pétro-populocr atie"? ; L'énigme colombienne ; Bolivie : les racines de la "guerre du gaz" ; Haïti. Les enjeux : Le retour des peuples indigènes ; Le retour de l'inca ; Lazone de libre échange des Amériques ; Can al de Panama ; Les hispaniques aux Etats-Unis ; L'enjeu Energétique.
Sujet(s) géopolitique : Amérique latine : cartes
Sujet(s) Amérique latine : 20e siècle